L’escalier monumental, également scénographié, permet d’atteindre l’espace “Jacqueline et Gilbert Deshayes” sous les combles. Il est ici question de mémoire locale, de l’industrialisation de la ville et de sa vallée, des heures tragiques de 1944 évoquées avec l’appui d’un document exceptionnel :
une maquette de près de 40 m2, réalisée par l’Association locale des Amis des Cheveux Blancs, reconstitue de façon très précise le Condé tel qu’il était avant les bombardements. Du champ de Foire au carrefour de la Victoire, la ville d’avant guerre apparaît avec ses monuments aujourd’hui disparus : l’ancien couvent des Augustines, l’Hôtel de ville situé au premier étage de l’ancienne Halle, le Cercle…
Autour de la maquette, d’autres souvenirs évoquent cette mémoire du Condé Ancien tels les oeuvres picturales de Theodore Legrand et Jacques Jullien, artistes bas-normands.
A noter :
Les collections municipales liées à la mémoire locale se sont également attachées au souvenir, entre autres, de :
Jules Sébastien Dumont d’Urville, découvreur de la Terre Adélie, né à Condé-sur-Noireau en 1790.
Charles Tellier « Le Père du Froid », inventeur du système de réfrigération, qui fit ses études à Condé-sur-Noireau.
Maximilien Vox, sommité dans le domaine de la typographie, né à Condé-sur-Noireau en 1894.